71% des salariés

disent manquer de temps au quotidien.

En Suède,

seulement 54% des salariés travaillent tous les jours au bureau.

Plus de 70% des cadres

considèrent que le travail flexible accroît la fidélisation et la loyauté des employés.

Concrètement…

Qu’est-ce que le travail flexible ?

Comprendre le travail flexible en un coup d’oeil, c’est par ici !

En savoir plus

Le besoin de flexibilité au travail fait l’unanimité en France : 75% des salariés français indiquent que si le travail flexible leur était proposé cela améliorerait leur bien-être (étude Citrix CEBR octobre 2014). Mais quand nous nous interrogeons sur le type d’emploi flexible qui répondrait à nos besoins, la réponse est autrement complexe tant le champ des possibles est large. La flexibilité au travail : un grand mot qui recouvre des organisations et des statuts très différents. House of Cadres fait le point pour s’y retrouver.

Les statuts : la sécurité du salariat ou la liberté du statut d’indépendant

Les organisations flexibles du travail se répartissent dans deux grands types de statuts :

  • Salarié : le collaborateur dispose d’un contrat de travail avec un employeur. Ce contrat de travail peut être à durée indéterminée (CDI) ou à durée déterminée (CDD). Voir notre fiche pratique sur le CDD.
  • Non-salarié : Le collaborateur est un travailleur indépendant qui ne dispose pas de contrat de travail avec l’entreprise pour laquelle il exécute sa mission. Son statut dépend de la forme qu’il a choisi pour l’entreprise qu’il a créée (entreprise individuelle, EIRL, auto-entrepreneur, EURL ou SASU). Voir notre fiche pratique : devenir indépendant.

Cas particulier du portage salarial : le travailleur indépendant peut avoir besoin de développer son activité avec un statut de salarié et choisira alors le portage salarial. Voir notre fiche pratique sur le portage salarial.

Les différentes organisations flexibles

Différentes organisations du travail flexible sont possibles en fonction du lieu, des horaires et du temps de travail :

  • Télétravail : organisation du travail suivant laquelle le collaborateur travaille une partie de la semaine (télétravail partiel) ou toute la semaine de chez lui ou dans un tiers-lieu (télécentres, espaces de coworking, fastlabs…). Voir notre fiche pratique sur le télétravail 
  • Horaires souples / flexibles / à la carte : organisation du travail où chaque collaborateur est libre de décider des heures de début et de fin de sa journée de travail. L’employeur fixe en général une plage fixe durant laquelle tous les employés doivent être présents au travail.
  • Temps partiel : taux horaire inférieur à l’horaire légal ou conventionnel. Dans le cas des cadres au forfait qui ne sont pas soumis à un nombre d’heures hebdomadaires mais à un nombre de jours de travail par an, il s’agit d’un « forfait réduit » (en général 3/5e ou 4/5e …). On parle de « job sharing » (partage de poste), lorsque deux personnes à temps partiel se partagent un poste à temps plein.

Ces formes d’organisation du travail peuvent d’ailleurs se combiner entre elles : on peut être en temps partiel avec une journée de télétravail par semaine, en télétravail partiel avec des horaires souples etc…

Cas particulier du temps partagé : mettre ses compétences à dispositions de plusieurs entreprises, de façon à travailler autrement en temps complet ou non. Cette forme de pluri-activité recouvre des cadres juridiques différents (embauche directe, groupement d’employeurs, entreprises de travail à temps partagé). Voir notre fiche pratique sur le temps partagé.

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Dans l’éventail des possibilités :

Quel emploi flexible pour moi ?

House of Cadres fait le point pour s’y retrouver dans toute la palette des formes d’emplois flexibles.

En savoir plus

La flexibilité au travail peut s’organiser de manières différentes en fonction :

  1. du statut que je souhaite avoir (salarié ou indépendant):
  • je veux un travail souple mais la sécurité est un facteur prioritaire dans mes choix : je choisis le salariat ou le portage salarial.
  • je veux un travail souple et mon désir d’autonomie prime avant tout : je choisis le statut d’indépendant.

 

  1. de ma motivation principale :

Cas 1 : je veux gagner du temps et être plus efficace ou je veux juste avoir une souplesse d’organisation de mon emploi du temps

Cas 2 : je veux libérer du temps de manière fixe pour en consacrer une partie à tout autre chose que mon travail

Cas 3 : je veux être totalement libre de gérer mon rythme de travail, mais aussi le lieu et les personnes avec qui je travaille

 

C’est le croisement de ces deux considérations, motivation principale et besoin de sécurité, qui détermine le type d’emploi flexible qui me convient.

 

Les options de flexibilité possibles

Cas 1 : Je veux gagner du temps et être plus efficace ou je veux avoir une souplesse d’organisation de mon emploi du temps.

Le besoin de gagner du temps ou plutôt l’envie de ne plus en perdre, est la motivation principale d’une majorité d’entre nous pour travailler de manière flexible. 71% des salariés français estiment manquer de temps au quotidien (source Baromètre de la conciliation entre vie professionnelle et vie privée de l’OPE 2015).

Nous avons besoin d’économiser notre temps pour le consacrer à notre famille, nos loisirs, nos engagements associatifs…

Solution 1 : le télétravail

Télétravailler un ou plusieurs jours par semaines (de chez moi ou en tiers-lieu) me permet de gagner du temps en :

  • réduisant mon temps de transport
  • étant plus efficace pour certaine tâches (augmentation du temps de concentration).

Consultez le témoignage de Cassandra, qui partage son expérience du télétravail.

Solution 2 : les horaires souples

Je bénéficie d’une souplesse dans l’organisation de mon emploi du temps car j’ai la faculté de moduler mes horaires. Cela suppose que je travaille en mode confiance avec mon manager. Ainsi je pilote mes projets et leur avancement et ne suis pas astreint(e) à un horaire fixe pour autant que le travail est fait. Lorsqu’on parle d’horaires souples, il s’agit en général d’un accord informel avec ma hiérarchie ou d’une culture d’entreprise non présentistes.

Cas 2 : je veux libérer du temps pour en consacrer une partie à tout autre chose que mon travail

Solution 1 : le temps partiel en CDI ou CDD: pour un cadre au forfait (qui n’est pas soumis à une durée hebdomadaire du travail) cela s’appelle un forfait réduit. Mi-temps, 3/5e ou 4/5e, je libère des journées dans ma semaine de manière fixe.

Solution 1 bis : le partage de poste : il s’agit d’un temps partiel mais sur un poste à plein temps que je partage en binôme. Ce type de poste est peu développé en France mais bien établi aux Etats-Unis et au Royaume-Uni et permet notamment à des femmes d’accéder à des postes à hautes responsabilités sans sacrifier leur vie personnelle.

Solution 1 ter : le temps partagé : un temps partagé peut être une forme de temps partiel si on ne choisit pas le multisalariat.

Solution 2 : le CDD : dans le cas où je veux libérer de périodes de temps de plusieurs semaines ou mois entre des périodes d’activité pour me consacrer à des activités non lucratives (voyages, bénévolat, formation…).

Cas 3 : je veux être totalement libre de gérer mon rythme de travail, mais aussi le lieu et les personnes avec qui je travaille

Je choisis alors le statut d’indépendant. Je suis alors libre de choisir mes clients, mes missions et mon organisation du travail. Voir le témoignage de Jérôme, qui est passé du salariat au statut d’indépendant.

Quels sont les enjeux du travail flexible ?

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